Patrimoine

La chapelle

Au Nord de l’église, se trouve la Chapelle de Notre Dame de Pitié. Construite par les habitants en 1753 à la suite d’une épidémie meurtrière, elle abrite une pieta de la Vierge. La dévotion à Notre Dame de Pitié est attestée à partir du XVIIe siècle.

Chapelle Notre Dame de PitiéChapelle Notre Dame de PitiéAutre patrimoine remarquable, les fresques peintes par Nicolaï Greschny en 1973 et 1974. Ces fresques ont été abîmées par le temps qui passe et surtout par la fumée noire des bougies utilisées dans ce lieu de pèlerinage. Elles ont été restaurées en août 2009 par Marie-Lys de Castelbajac, chevalier dans l’ordre des arts et des lettres.

Issu d’une famille d’origine ukrainienne, Nicolaï Greschny a été victime de persécutions antireligieuses orchestrées par le régime communiste. La famille part en exil en Allemagne jusqu’à l’arrivée au pouvoir d’Hitler. Nouvel exil en Autriche puis à travers l’Europe : en Tchécoslovaquie, en Italie, au Danemark, en Norvège, en Angleterre, en Belgique et en France. En 1940, il est interné au camp d’Argelès d’où il s’évadera. Il se réfugie alors chez les jésuites à Toulouse. Il survit en peignant des églises.Entre 1945 et 1965, il a peint près de 10 000m² de fresques dans 27 départements différents. Il a doté la France d’un patrimoine de fresques byzantines unique en Europe. C’est au début des années 70 que le père Montagny, curé de Saint-Genest-Lerpt, invite ce peintre d’icones. Entre 1973 et 1974, Nicolaï Greschny fait deux séjours dans notre commune avec son épouse et c’est à ce moment là qu’il peint les fresques suivant une technique « al fresco » qui avait disparue. Plus tard, il s’installera à la Maurinié (près d’Albi) où il a construit une basilique orthodoxe et où il est enterré depuis 1985. Son fils, Mickaël, poursuit son œuvre en enseignant l’art de la fresque et l’iconographie byzantine.